Dans une tribune publiée dans Focus RH, Azzeddine Bendjebbour, Président et fondateur de Suadeo, rappelle que la donnée n’a de valeur que lorsqu’elle est mise au service de l’action. Comment favoriser l’appropriation de son patrimoine de données pour permettre aux Métiers d’agir vite et bien.
Les citations sont extraites de la tribune parue dans Focus RH
Si les entreprises disposent aujourd’hui d’un volume considérable d’informations, une véritable mine d’or pour orienter la prise de décision, leur exploitation reste souvent freinée par des processus techniques lourds et des échanges incessants entre les métiers et la DSI. Résultat : les Métiers s’en détachent et ce gisement de données « croupit » dans les serveurs.
Dans le meilleur des cas, on cherche bien à l’exploiter, mais le temps que les métiers récupèrent l’information dont ils besoin, celle-ci ne correspond plus à la réalité à date.
« Entre les allers-retours incessants avec l’IT pour ajuster des requêtes, les échanges avec les équipes métiers pour préciser les besoins et les multiples itérations avant validation, le temps joue contre l’analyse. À peine les résultats obtenus, la situation sur le terrain a déjà changé. »
Redonner aux métiers le pouvoir d’agir en temps réel
La seule solution pour libérer les équipes métiers de ces itérations avec les experts data, c’est la Self-Business Intelligence (Self-BI). L’accès direct au patrimoine de données, retranscrit dans le langage métier, et manipulable à souhait et de manière sécurisée pour en préserver la qualité. Les Métiers peuvent alors tester leurs intuitions en temps réel, et visualiser aisément les impacts de leur prise de décision potentielle.
« La donnée doit être compréhensible et exploitable d’emblée. Lorsqu’elles sont traduites dans un langage métier accessible, les informations brutes se transforment en véritables « données d’usage », immédiatement interprétables et actionnables »
Transformer l’analyse en action
Azzeddine Bendjebbour résume cette philosophie par la règle des 80/20 : consacrer 20 % du temps à la manipulation des données pour libérer 80 % au service de la décision et de l’action. Pour ce faire, le système doit être simplifié pour les Métiers, tout en étant appliquant les règles complexes de gouvernance, de qualité et de sécurité, sur tout le cycle de la donnée, dès l’ingestion.
« En supprimant les barrières techniques, on redonne aux métiers la capacité de capitaliser sur leur expertise et de transformer chaque insight en avantage concurrentiel »
Ils peuvent ainsi s’appuyer sur un seul et unique système, manipuler toutes les données qu’il contient, les corréler pour projeter leurs intuitions, ajuster ou modifier en temps réel, jusqu’à trouver la bonne combinaison pour répondre à leur question métier. Cet usage instantané de la data, sans délai imposé par un tiers, ouvre la voie à la prise de décision éclairée et à l’identification des actions à mettre en place.
« Il ne suffit pas de regarder des graphiques ou d’observer des tendances. Ce qui compte, c’est d’identifier des leviers concrets pour agir. Les données n’ont de la valeur que lorsqu’elles sont mises au service de l’action. »
Pour en savoir plus, rendez-vous sur Focus RH pour lire la tribune





